Les cyanobactéries : quelques explications

Les cyanobactéries : quelques explications !

Suite à vos appels réguliers et justifiés, nous allons vous expliquer comment sont prises les décisions d’interdictions de pêche suite à la présence de cyanobacteries et surtout de  » toxines ».

Tout d’abord, il faut savoir que les cyanobacteries sont présentent désormais quasiment toute l’année sur nos lacs. Et, parfois, ces cyanobacteries émettent des toxines dangereuses pour l’homme. Elles sont parfois diluées et donc invisibles à l’oeil nu. 

Ensuite, afin d’éviter tout risque  » d’accident » ou plutôt de contamination les propriétaires des lacs ou les gestionnaires de l’eau décident ou pas de l’interdiction de l’accès à l’eau. L’AAPPMA est informée de ces décisions comme ses adhérents. 

Pour définir le risque, des analyses très coûteuses sont réalisées par les propriétaires, par exemple l’institution Adour que vous connaissez maintenant, ou la CACG ( gestion de l’eau). Parfois les agents de ces structures réalisent des contrôles uniquement visuels. Au vu des deux derniers accidents, même à l’aval immédiat des lacs, autant vous dire que les propriétaires n’ont pas envie de s’exposer à des plaintes ! 

Les températures chaudes, l’apport d’azote, de phosphate, les matières en suspension, l’ancienneté des ouvrages sont autant d’éléments qui provoquent des blooms de cyanobacteries. 

Alors comment faire et comment lutter afin que vous puissiez retourner au bord de l’eau ? 

Malheureusement nous n’avons pas la solution. « Pas faute de chercher…. »

Des communes ont essayé de traiter avec des machines à ultrasons, le résultat est correct sur une surface de quelques centaines de mètres carrés ! Il s’agit de tests sur des eaux de baignade. Nous remarquons que cette méthode est très coûteuse, et que les cyanobacteries s’agglutinent sur la zone non traitée. Aucune idée de l’impact sur les poissons non plus. Bref impossible. 

Les traitements chimiques….non merci…Les poissons ne seraient pas d’accord.

Il reste donc comme solution le retour de zones humides en amont des plans d’eau et sur les côtés où il y a des arrivées d’eau. Sur des surfaces d’au moins 1/4 de la surface des lacs. Pas simple…pas impossible mais pas simple… rachat de terres agricoles ? Demande de changement du modèle agricole en amont des retenues ? Et quel lac choisir ! Une dernière solution serait plus radicale….il s’agit de  » défaire » les retenues pour revenir à la situation initiale et naturelle du cours d’eau. Cela nous semble compliqué au niveau d’une Aappma, d’autant que certains d’entre vous se sont spécialisés dans des techniques, parfois uniquement liées à la pratique en plan d’eau. Le rôle de votre association étant de satisfaire tous les modes de pêche, nous ne prendrons pas de décision sans votre accord. 

Nous espérons avoir répondu à vos interrogations, n’hésitez pas à revenir vers nous pour encore plus d’informations.

Vous êtes Le Pesquit ! 😉

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