Stage de pêche Ousse des Bois

Félicitations à nos 5 pêcheurs de l’Ousse des Bois !

Grâce à un excellente précision des lancers et une discrétion à toute épreuve, ils ont réussi à faire mordre les chevesnes et les vairons de l’Ousse des Bois à Denguin.

Secteur asséché l’été dernier mais où la vi a réussi à reprendre son cours avec de l’excellente nourriture pour les poissons.

Lâcher de brochetons aquitains

On l’a fait !!!!
Grâce à un travail de collaboration avec tout d’abord nos amis de la FD 40 (à l’origine de nos poissons), puis les collègues de la FD 64 (participation aux vidanges, aux études..), le Muséum d’histoire naturelle (validation de la souche aquitain, découverte..), le GDSAA (contrôle sanitaire des poissons)….et un suivi assidu, nous avons réalisé le premier alevinage en brochets aquitains sur 2 de nos cours d’eau.
C’est une première en élevage extensif, et nous en sommes très fiers.
Cela a demandé beaucoup de courages à nos bénévoles et élus du Pesquit de nous suivre dans ce projet ambitieux et coûteux et nous les en remercions. En effet, il a fallu dans un premier temps investir dans l’achat de la pisciculture, puis obtenir les autorisations administratives (5 ans), réaliser un suivi vétérinaire..etc..etc.. La fédération de pêche 64 nous a suivi rapidement, les techniciens de la FD64 étant « ultra motivés » par ce projet.
Des brochets aquitains nagent de nouveau dans nos cours d’eau, les études se poursuivent, d’autres aménagements sont prévus à la pisciculture pour encore plus de résultats. 300 alevins cette année, nous espérons continuer cette dynamique.
Grâce à ce petit poisson qui deviendra grand, l’objectif est lancé de travailler sur une espèce patrimoniale et reconquérir nos cours d’eau.
Pas facile, mais nous sommes là pour ça, lier la pêche et la protection des milieux aquatiques.
L’équipe du Pesquit

Record brochet sur le lac du Gabas

Impossible de ne pas partager ce magnifique brochet de 1,26m pour 15,5 kg !
Un poisson incroyable capturé par Jérôme et sa fille ce weekend.
« Heureusement qu’elle était là pour l’épuisette « , nous dit-il ! 
Un super souvenir pour nos deux pêcheurs et une bonne nouvelle pour l’état de nos populations de brochets. 
Après les photos souvenirs et l’aide d’un pêcheur de carpe pour assurer le confort du poisson dans un matelas de réception, le brochet repartit dans les profondeurs du lac.
Il fera certainement le bonheur d’un autre pêcheur, merci à lui.
Brochet Jérôme

Retour sur l’ouverture de la pêche des carnassiers

« Alors cette ouverture ça a donné quoi ? »
Nous avons effectué une sortie garderie et voici des éléments qui nous ont interpellé ! Sans langue de bois (comme à notre habitude), nous dressons un petit bilan de ce samedi d’avril. 
– Grosse fréquentation sur les lacs. Vous étiez nombreux sur les berges et sur l’eau. La magie de l’ouverture opère toujours !
– Ambiance conviviale et chaleureuse. 
– Beaucoup de prises même sur des lacs qui ont souffert cet été.
– Température de l’eau déjà élevée :  20°C.
– Nombreux pêcheurs avec des ardillons et triples sur le no kill de Bassillon  — ( bilan + de contrôle sur ce site à venir).
– Beaucoup de sandres sur les frayères. Cela explique le nombre de captures élevé. 
– Reproduction pour les black bass également.
– Belle population de brochets avec de nombreuses prises le matin.
– Des déchets toujours…
– Carte de pêche ok pour les 80 contrôles du matin
– Bel échange avec vous tous, de nombreuses questions
Cette ouverture 2023 est une réussite sur le plan comptable, nombre de pêcheurs, nombre de captures, validité des cartes de pêche…Sur le plan, qualitatif, nous pouvons déplorer le manquement à certaines règles comme l’utilisation massive de triples sur un no kill ( ça reste un mystère pour nous cette habitude !), le non port des gilets de sauvetage pour les mineurs par exemple, ou encore les feux au sol avec du plastique brûlé et des bouteilles. Nombreux poissons en reproduction, ça reste une bonne nouvelle pour nos lacs qui ont souffert cet été. Inutile de demander des réserves temporaires, les frayères des sandres sont répartis de manière aléatoire autour des sites dans 1 à 3,5 m de profondeur et la période de reproduction s’étale sur 3 mois. Une interdiction de capture.. inutile sur nos petits sites, beaucoup sont pris par des pêcheurs qui cherchaient le brochet, et, la remise a l’eau du sandre montre ses limites. Soyons juste heureux de cette belle population de poissons.
Notre plus grande satisfaction, cette belle ambiance conviviale et festive.
La saison débute à peine 

Premiers retours sur l’ouverture de la pêche de la truite

1er coup d’eau sur les plaines du Pesquit et la magie opère !

Elles l’ont fait ! Elles ont passé cet été caniculaire et ont même bien grandi !

Finalement l’une des meilleures nouvelles de cette ouverture 2023 c’est la survie des poissons sauvages nés en 2022 et 2021 dans nos petits cours d’eau.

Peut être que sur certains affluents la mortalité aura été plus importante, mais les bonnes nouvelles affluent sur une majorité de cours d’eau de 2 à 8 m de large.

Prenez en soin, elles le méritent !

Pêche de la truite sur le no-kill de Sedzère-Gabaston

Et pourquoi ne pas se préparer au bord de l’eau !

 

🙂💡
La saison de la truite arrive à grands pas, les mouches de l’an dernier sont bien au chaud dans les boîtes, les nouvelles ont fait chauffer les étaux… il est peut être temps de passer au banc d’essai. Mais pas que… les mordus du toc sont chauds aussi, les jeunes sont en vacances en février… de bonnes raisons pour aller passer un moment sur notre parcours du Gabas à Sedzère et Gabaston en deuxième catégorie piscicole.

 

Comme chaque année des truites de 25 à 45 cm vont être lâchées pour un pur plaisir halieutique. Dès samedi 28 janvier vous pourrez parcourir le Gabas avec comme règle absolue, le respect du poisson !

 

Vous êtes sur un parcours No-kill la pêche ne peut se faire qu’avec hameçon simple sans ardillon ou ardillon écrasé ! Toutes les prises doivent être relâchées (même hors no-kill, période de fermeture).⚠️

 

Cette activité n’aura aucun impact (truite) sur ce secteur du Gabas car nous n’avons pas observé de frayères sur le parcours sur des zones stratégiques que nous suivons annuellement. De plus, il s’agit d’une zone considérée comme dégradée suite à la réalimentation via le lac du Gabas. Sur d’autres secteurs, nous ne tenterions pas l’expérience !

Les journées « pêche »

 

Vous avez de 9 à 12 ans, vous n’avez pas peur, ni du froid, ni de la pluie, ni du vent, alors, ces journées « pêche des poissons blancs en hiver » sont faites pour vous ! 


Nous vous proposons 3 dates pendant les vacances de février pour vous initier à différentes techniques (feeder et anglaise) sur les plans d’eau de l’Aubin et du Balaing.


Les inscriptions débutent dès aujourd’hui car il n’y a que 4 places par journée. Inscriptions et renseignements par mail : le-pesquit@wanadoo.fr ou au 0682793626.


Encadrement réalisé par Hervé TERRADOT-PIOT: technicien/moniteur guide de pêche diplômé de l’AAPPMA Le Pesquit.


Tarif :30€/jour


Affiche journées pêche février

Mété »ho » Fish !

Votre météo « carnassiers » pour ces vacances d’hiver !


Bassillon : Grand soleil, ça mord en verticale et même du bord, sandres et brochets actifs, un peu brumeux pour la perche, le lac continue de se remplir ! Les températures grimpent après 14 h parfois avant ! Indice de confiance : 4/5


Cadillon : Le soleil pointe enfin le bout de son nez ! les premiers sandres de cette fin d’automne s’activent sur les profonds. Du bord ou en float, le jaune (la couleur) s’avère être une valeur sûre. Pour les barques l’accès reste difficile car il manque toujours un peu d’eau. Indice de confiance : 4/5


Corbères : Il n’est jamais facile en hiver, mais toujours quelques poissons à faire, suivre le lit de la rivière…
Indice de confiance : 3/5


Boueilh : Plus on va vers le nord plus c’est gris, froid et humide ! Le lac est bas, très teinté, la pêche y est difficile dans ces conditions. Indice de confiance : 4/5


Ayguelongue : Il est plein, ça déborde ! Ayguelongue du bord l’hiver, un des meilleurs moyens de faire du très lourd ! En pêchant simple, du LR en 7grs et du blanc et c’est parti ! Indice de confiance : 4/5 et pour les très gros poissons 2,5/5


Arzacq : Pas évident ce lac d’Arzacq ! Il y a du sandre et des perches, beaucoup de poissons de 40 à 50 cm et souvent regroupés sur quelques dizaine de mètres. C’est souvent tout ou rien en hiver. Indice de confiance : 4,5/5

Anos : Sa réputation pour les gros sandres et belles perches n’est plus à faire, et là il est plein !!! Au posé ou au leurre du bord, on attend vos photos. Indice de confiance : 3,75/5

Balaing : Dur dur après cet été très long, un niveau toujours bas, des eaux chargées , il va falloir patienter un peu pour les belles pêches. Indice de confiance : 4,5/5


Aubin : Du mieux pour le remplissage du réservoir, pas de mortalité observée cet été, ça peut être le lac surprise du 1er janvier ! Difficile à pronostiquer. Indice de confiance : 2/5


Le Gabas : Toujours à 16% de remplissage, bas très bas, trouble, très trouble….Il y a toujours un poisson à faire du bord mais la pêche s’annonce très compliquée. Indice de confiance : 4/5

Castillon : Fidèle à lui même quelque soit la période ! Une valeur sûre du bord, pas facile de s’y garer au bord de la route, mais toujours un ou deux sandres mordeurs plus une perche. Posé ou leurre. Indice de confiance 3/5

Serres-Castet : Notre calvaire estival ! Très forte mortalité, si vous prenez un poisson faites nous signe, mais la pêche s’annonce très très compliquée. Le niveau toujours bas ! Indice de confiance : 4,75/5


Aydie : Voilà le lac pour une sortie digestive au posé. Et si c’était là qu’il était le gros sandre aux dents crochues ! Pas facile, pas impossible. Indice de confiance: 3/5


Séméacq-Blachon : Le lac pour une sortie du bord à la perchouille. L’endroit idéal pour tester son nouveau matériel de noël en toute discrétion. Un premier lancer désastreux, pas de témoin, impeccable ! Indice de confiance: 3,5/5


Le Gabassot : Toujours bas, toujours trouble ! Uniquement pour le sandre et uniquement s’il remonte, pourquoi pas dans 1 mois, à suivre… Indice de confiance: 2/5


Thèze : Voilà voilà, tout ou rien, les black bass sont à l’abris, pas de sandre donc il reste une option « brochet » pour une pêche rapide au spinner max 1h30. Indice de confiance : 1/5


Nous finissons cette mété »ho » fish, en vous souhaitant d’excellentes fêtes de fin d’année !

On compte sur vous !


L’équipe du Pesquit


 
 

Travaux de restauration de l’Ousse des Bois

En 2020, la Communauté d’Agglomération Pau-Béarn-Pyrénées (CAPBP) a entrepris des travaux de renaturation de l’Ousse des Bois sur le secteur de Pau. Ils ont permis un reméandrage du cours d’eau au sein d’une zone boisée. La longueur du linéaire avait été augmentée de plus de 600m ce qui était déjà une excellente nouvelle ! 

 

Toutefois, l’habitat n’était pas trop diversifié pour la faune piscicole (c’est tout à fait normal après ce type de travaux). Afin de pallier à ce problème, des aménagements ont été réalisés ces deux dernières semaines : tressage, création d’épis, d’enchevêtrements avec des branches, des souches etc. Ce travail a été réalisé en collaboration avec les élèves de terminale GMNF du lycée de Soeix, Pêche 64 et la CAPBP. Un grand merci aux élèves et à leurs professeurs pour leur motivation durant ces 2 jours de chantier !!!

 

Des suivis seront menés dans les prochains mois pour vérifier l’implantation de nouvelles populations de poissons sur le secteur.

Projets de parcs photovoltaïques flottants

Retenues collinaires, parcs photovoltaïques flottants et baux de pêche : on fait le point !
Nombreux de nos adhérents s’inquiètent de l’avenir de la pêche dans les lacs artificiels, certainement à juste titre. Mais, comme à chaque fois dans ce genre de situation, les «on-dit», les «il paraît que» vont bon train. Certains y prennent même du plaisir….il faut bien s’occuper !
Nous avons même entendu…(attention, accrochez-vous bien) : « Vu tous les poissons morts au lac de Serres-Castet, brochets, sandres, perches, gardons, c’est car l’AAPPMA a mal géré le stock, il y avait trop de poissons »….C’est bien la première fois que l’on nous reproche qu’il y ait trop de poissons dans un lac… pas de limite à la bêtise…et bien sûr avec les cyanobactéries, hors de question de patauger dans l’eau et tenter de sauver des poissons moribonds qui auraient pu contaminer d’autres lacs.
Plus sérieusement, voici un point de la situation au 09 novembre 2022, à travers une série de questions/réponses.
« Y aura t’il des panneaux solaires sur tous les lacs ? »
Non, nous ne le pensons pas, aujourd’hui, seuls quelques sites sont concernés «à notre connaissance». Des réflexions avancées sont en cours sur Bassillon, Corbères, Garlin, Aubin, Boueilh et Arzacq (c’est déjà beaucoup). Après cette phase d’étude, viendra le temps de l’enquête publique à laquelle il faudra se prononcer. L’AAPPMA Le Pesquit a déjà posé une série de questions aux différents bureaux d’études concernés. Un dossier a été remis aux mairies afin de les sensibiliser sur l’impact néfaste des panneaux solaires flottants aussi bien pour l’activité pêche que pour la dégradation des milieux aquatiques sur les retenues et les rivières à l’aval. C’est pourquoi nous nous sommes déjà positionné défavorablement à la création de structures photovoltaïques flottantes.
« La pêche en embarcation sera-t-elle interdite sur les lacs concernés, et la carpe de nuit ? »
Oui, toute activité nautique sera interdite, comme la pêche de nuit, c’est le souhait des porteurs de projets pour éviter la dégradation des installations.
« et la pêche du bord ? »
Probablement aussi, nous n’avons pas encore la réponse à cette question. 
« Vous avez un idée des surfaces qui pourraient être recouvertes par les panneaux ? »
Sur certains lacs oui. Bassillon environ 8 ha, Garlin 5 à 8 ha, Corbère 4 ha. Si cela se concrétise, les panneaux devraient être implantés le long des digues et sur les zones les plus profondes des retenues.
« Et les droits de pêche de l’AAPPMA, qu’en est-il ? »
Aujourd’hui les propriétaires des lacs concernés et ceux qui adhérent au groupement des irrigants se donnent jusqu’au mois de mars pour travailler sur de nouvelles conventions. Nous ne savons pas si nous conserverons les baux de pêche sur ces sites et si oui dans quelles conditions. S’agit-il d’un moyen de pression ? Peut être bien. Pour les autres lacs, notamment ceux de l’Institution Adour et d’autres, la question ne se pose pas pour le moment. Il en ait de même pour les cours d’eau où des DIG sont en cours avec des travaux en rivières. Dans ce cas les droits de pêche reviennent obligatoirement à l’AAPPMA ou à la Fédération de pêche.
« Qui sont les porteurs de projets ? »
Ils sont plusieurs à vouloir de l’énergie « dite » renouvelable : pour la vendre, pour amortir les coûts d’exploitations, etc…Aujourd’hui, TOTAL énergie, ERDF, la Chambre d’Agriculture, Le GIE (groupement des irrigants), et des ASA d’irrigation sont tous demandeurs. Certaines mairies sont défavorables à ces projets, d’autres ne se prononcent pas encore, en attente des résultats des différentes études. Les Présidents des Conseils Départementaux 64 et 65 ont assisté et validé le lancement des études sur Bassillon. Mais nous, AAPPMA Le Pesquit, idem FD de pêche, ne sommes pour le moment jamais invité à la table de discussion. Cette situation provoque chez nous une certaine inquiétude. C’est aussi pour cela que nous faisons bien attention aux mots que nous employons pour communiquer avec vous, car le dossier est surtout fait d’incertitudes.
« Il va rester quoi à pêcher ? »
Il ne faut pas tomber de le « catastrophisme », mais rester vigilant et le plus alerte possible. Les lacs qui ne seront pas impactés par les panneaux feront l’objet d’une attention particulière pour le développement de l’activité pêche. Les lacs impactés, nous les surveillerons de près, de très près même, notamment sur la partie biodiversité et qualité de l’eau. Nous vous communiquerons les dates des enquêtes publiques, chacun aura son rôle à jouer.
« La sécheresse, ça donne quoi au final ? »
Les sécheresses des lacs de cet été permettent une minéralisation des fonds, un asséchement des vases, après un tel épisode les populations piscicoles vont repartir sur un milieu plus propice au développement de la vie. C’est ce que nous réalisons en pisciculture pour obtenir plus de production. Même si ça fait mal de voir tant de travail réduit à néant, il faut se dire qu’un bon assec de temps en temps c’est plus intéressant qu’une eau qui croupie pendant longtemps ! Fort à parier que les géniteurs qui ont survécu ou ceux qui vont arriver vont s’en donner à cœur joie ! Les exemples ne manquent pas notamment pour les pêcheurs de sandres, les meilleures années de pêche sur le Balaing, Ayguelongue ou Cadillon, étaient les années qui suivaient une forte sécheresse voir un assec des lacs.
Pour les cours d’eau, de petits ruisseaux ont bien passé l’été, nous avons même trouvé de la mulette perlière sur l’un d’eux (voir article précédent) ! Des truites ont été prises sur les parties avals des rivières jusqu’au mois d’août. Nous espérons maintenant le coup d’eau « qui va bien » pour assurer la montaison des géniteurs et une bonne reproduction. La reproduction des truites sur notre territoire débute au alentour de la mi- décembre et se termine à la mi-janvier.
Vous pouvez compter sur nous pour défendre l’intérêt des pêcheurs et des milieux aquatiques, soyons unis pour notre passion.